Tandava, danse de la totalité
Médiation en mouvement et yoga profond

Retrouver la liberté par la danse
Tout ce que je propose tourne autour d’une même idée simple : apprendre à vivre pleinement notre vie, avec joie, légèreté et intensité. La danse que je propose ici, et qui a pour nom sanskri Tandava, donne un accès direct à une disponibilité et un vécu de plus en plus simple, tranquille et intense au monde et à ce qui se présente dans l'instant. Cette danse, véritable yoga (de la racine Yug, qui signifie Unité et aussi méthode d'arrêt du mental) nous libère peu à peu de nos conditionnements enfermant et de nos habitudes limitantes.
Plus qu’aucune autre pratique, cette danse méditative va ouvrir en nous-même un espace de plus en plus vaste, au sein duquel tout va de mieux en mieux "circuler" et se libérer : sensation, émotions, expériences, tensions. Dans ce contact de plus en plus profond avec nous-même, le vécu devient beaucoup plus intense, direct, joyeux et goûteux.
Malgré son ancienneté, Tandava est une pratique moderne car adaptée à notre monde occidental englué dans la pensée et les croyances. Contrairement à la méditation assise peu accessible au mental agité, cette danse, véritable méditation en mouvement et yoga profond, est immédiatement accessible et entraine rapidement de profondes transformations.
Cette danse m’a été enseignée pendant 10 ans par Daniel Odier, danse qu’il a lui-même reçu de Devi, yogini errante rencontrée en Inde dans sa jeunesse. Cette danse dite de Shiva (elle exprime la création et la destruction de l’univers par le dieu indou Shiva) trouve une trace écrite dans le tantra 111 (texte 111) issu du Vijnanabairhava Tantra, un des textes fondateurs de la voie du Shivaïsme du Cachemire, en Inde :
« Erre ou danse jusqu’à l’épuisement, dans une totale spontanéité. Puis brusquement laisse toi tomber sur le sol et, dans cette chute, soit entière. Alors se révèle l’essence absolue » (traduction de Daniel Odier - « Tantra yoga, le tantra de la connaissance suprême », Albin Michel).
Quatre étapes pour explorer l’espace
Etape 1 : une méditation assise de pleine conscience centrée sur la respiration et les sensations.
Une étape pour déposer son corps, son mental et déployer en soi une vraie présence.
Etape 2 : le mouvement du buste et des bras part de la respiration.
La danse commence par le haut du corps, toujours en position assise, par les mouvements naturels du buste puis des bras.
Etape 3 : débout, le mouvement se poursuit à travers tout le corps.
La danse se poursuit debout, les jambes un peu écartées et bien ancrées dans le sol.
Pour les personnes à mobilité réduite ou ayant des problèmes physiques, la danse peut se poursuivre assis.
Etape 4 : assis à nouveau, nous cessons toute activité (yoga de l’arrêt).
Le retour à l'assise se fait brusquement, comme un effondrement au sol, puis par une cessation totale d'activité. C'est une invitation à expérimenter la véritable méditation, l'état naturel de l'être, juste être l'instant (voir aussi l'article La Méditation).
Une voie de connaissance profonde de soi
Par sa lenteur, cette danse invite à un contact profond avec soi, nous donne la possibilité de nous toucher vraiment et d’expérimenter un vécu direct avec l’instant et la vie en nous. Peu à peu, les frontières intérieures se déplacent, se spacialisent, et la perception d’un soi individuel, contenu et limité dans une forme humaine s’ouvre à un espace sans limites auquel les limites mentales ne peuvent longtemps résister.
Comme tout yoga ou méditation profonde, cette danse permet de mettre en conscience des blocages physiques et émotionnels, que le mouvement viendra assouplir, fluidifier jusqu’à dénouer des noeuds psychologiques profonds.
Pourtant, ce yoga se fait sans intention ni de détente, ni de transformation. Car c’est aussi l’exploration d’un espace sans demande, sans intentions, un yoga non musculaire où on peut découvrir que le corps se porte lui-même sans effort lorsqu’on lui en laisse la possibilité, et que le mouvement existe aussi en dehors de toute implication du mental. Dans un espace dénué de toute volonté, la tension est libre et trouve sa propre direction pour se dénouer d’elle-même. C’est l’occasion d’emmener le corps et surtout le mental et les émotions au delà de leurs conditionnements et limites.
Réintégrer la densité du corps pour en découvrir sa vacuité
Pour qui possède un mental rapide et puissant, le chemin du corps reste la voie royale. Il est difficile de découvrir sa propre vacuité en observant ses pensées, car en général nous créons un personnage mental qui s’observe lui-même. Il est plus accessible à tous de découvrir la vacuité, la spatialité innée du corps. Lorsque celle-ci est vue, la puissance du mental est coupée à sa source.
Dans l’exploration des sensations corporelles, dans le décentrage des perceptions vers notre être global, le mental s’apaise et retrouve sa juste place. Par ailleurs, souvent nous croyons ressentir, mais nous avons en général une image mentale de nos perceptions. Cette danse permet de dépasser ces images et pensées que nous avons de notre corps, de nos perceptions et du mouvement. De la même façon nous pensons l’écoute, car le son est approprié par notre mental qui le filtre. Vous allez découvrir que vous pouvez par cette danse décentrer la perception du son jusqu’à ne plus être en mesure de le localiser. Ainsi, dans cette perception globale du son et du mouvement, dans cet approfondissement de la perception et du ressenti intérieurs, vous découvrez que quelque chose de plus vaste en vous de non localisable peut prendre le relai sur le contrôle mental. Ainsi cette danse permet de délocaliser l’attention fixée habituellement dans le mental vers la vie plus vaste qui nous anime.
Par la danse, il n’y a plus quelqu’un qui perçoit, qui vit quelque chose, mais pure perception, et la vie qui se vit en vous. Descendez encore dans la profondeur : il n’y a plus de mot pour qualifier le vécu, il n’y a plus vous et votre vécu, il n’y a plus de vécu, juste une conscience vaste qui contient tout, est tout et perçoit tout. Plongez encore plus profond, et vous pouvez voir que cet espace, cette conscience vaste qui contient tout, c’est vous. Alors nous devenons la danse elle-même, le mouvement lui-même, la vie même, le silence même, la vacuité même, c’est à dire ce rien qui contient, perçoit et sous-tend tout.
Cette danse est donc une puissante pratique pour commencer ou approfondir le nécessaire chemin de dés-identification du mental, du corps et des émotions.
Une invitation à la beauté, à l’intimité et à l’unité
Cette danse est une invitation à la beauté, la vôtre, celle du mouvement, de la musique qui peut accompagner cette danse. Dans la perception fine, on se met à toucher vraiment le monde. La danse donne de la densité à l’invisible, et on se met à percevoir la texture de l’instant, la densité physique de la présence. Dans le mouvement lent et de plus en plus présent, on découvre un contact profond avec l’instant, on entre alors dans une intimité douce avec nous-même et ce qui est en train d’être vécu, mais aussi avec le monde extérieur. Nous pouvons percevoir notre unité au monde.
S’abandonner au mouvement, ne plus résister, ne plus refuser, ne plus retenir, ne plus s’approprier, dire oui ou simplement voir le refus et la résistance. Lorsque nous cessons de nous impliquer ou de nous approprier son mouvement, la vie se joue à travers nous librement.
Dans cette présence vibrante, la vie devient jeu, mouvement, variations subtiles et constante source d’émerveillement.
Alors nous pouvons expérimenter l'état naturel, inhérent à chaque être et qu'on appelle aussi présence profonde au monde.
Tout ce que je propose tourne autour d’une même idée simple : apprendre à vivre pleinement notre vie, avec joie, légèreté et intensité. La danse que je propose ici, et qui a pour nom sanskri Tandava, donne un accès direct à une disponibilité et un vécu de plus en plus simple, tranquille et intense au monde et à ce qui se présente dans l'instant. Cette danse, véritable yoga (de la racine Yug, qui signifie Unité et aussi méthode d'arrêt du mental) nous libère peu à peu de nos conditionnements enfermant et de nos habitudes limitantes.
Plus qu’aucune autre pratique, cette danse méditative va ouvrir en nous-même un espace de plus en plus vaste, au sein duquel tout va de mieux en mieux "circuler" et se libérer : sensation, émotions, expériences, tensions. Dans ce contact de plus en plus profond avec nous-même, le vécu devient beaucoup plus intense, direct, joyeux et goûteux.
Malgré son ancienneté, Tandava est une pratique moderne car adaptée à notre monde occidental englué dans la pensée et les croyances. Contrairement à la méditation assise peu accessible au mental agité, cette danse, véritable méditation en mouvement et yoga profond, est immédiatement accessible et entraine rapidement de profondes transformations.
Cette danse m’a été enseignée pendant 10 ans par Daniel Odier, danse qu’il a lui-même reçu de Devi, yogini errante rencontrée en Inde dans sa jeunesse. Cette danse dite de Shiva (elle exprime la création et la destruction de l’univers par le dieu indou Shiva) trouve une trace écrite dans le tantra 111 (texte 111) issu du Vijnanabairhava Tantra, un des textes fondateurs de la voie du Shivaïsme du Cachemire, en Inde :
« Erre ou danse jusqu’à l’épuisement, dans une totale spontanéité. Puis brusquement laisse toi tomber sur le sol et, dans cette chute, soit entière. Alors se révèle l’essence absolue » (traduction de Daniel Odier - « Tantra yoga, le tantra de la connaissance suprême », Albin Michel).
Quatre étapes pour explorer l’espace
Etape 1 : une méditation assise de pleine conscience centrée sur la respiration et les sensations.
Une étape pour déposer son corps, son mental et déployer en soi une vraie présence.
Etape 2 : le mouvement du buste et des bras part de la respiration.
La danse commence par le haut du corps, toujours en position assise, par les mouvements naturels du buste puis des bras.
Etape 3 : débout, le mouvement se poursuit à travers tout le corps.
La danse se poursuit debout, les jambes un peu écartées et bien ancrées dans le sol.
Pour les personnes à mobilité réduite ou ayant des problèmes physiques, la danse peut se poursuivre assis.
Etape 4 : assis à nouveau, nous cessons toute activité (yoga de l’arrêt).
Le retour à l'assise se fait brusquement, comme un effondrement au sol, puis par une cessation totale d'activité. C'est une invitation à expérimenter la véritable méditation, l'état naturel de l'être, juste être l'instant (voir aussi l'article La Méditation).
Une voie de connaissance profonde de soi
Par sa lenteur, cette danse invite à un contact profond avec soi, nous donne la possibilité de nous toucher vraiment et d’expérimenter un vécu direct avec l’instant et la vie en nous. Peu à peu, les frontières intérieures se déplacent, se spacialisent, et la perception d’un soi individuel, contenu et limité dans une forme humaine s’ouvre à un espace sans limites auquel les limites mentales ne peuvent longtemps résister.
Comme tout yoga ou méditation profonde, cette danse permet de mettre en conscience des blocages physiques et émotionnels, que le mouvement viendra assouplir, fluidifier jusqu’à dénouer des noeuds psychologiques profonds.
Pourtant, ce yoga se fait sans intention ni de détente, ni de transformation. Car c’est aussi l’exploration d’un espace sans demande, sans intentions, un yoga non musculaire où on peut découvrir que le corps se porte lui-même sans effort lorsqu’on lui en laisse la possibilité, et que le mouvement existe aussi en dehors de toute implication du mental. Dans un espace dénué de toute volonté, la tension est libre et trouve sa propre direction pour se dénouer d’elle-même. C’est l’occasion d’emmener le corps et surtout le mental et les émotions au delà de leurs conditionnements et limites.
Réintégrer la densité du corps pour en découvrir sa vacuité
Pour qui possède un mental rapide et puissant, le chemin du corps reste la voie royale. Il est difficile de découvrir sa propre vacuité en observant ses pensées, car en général nous créons un personnage mental qui s’observe lui-même. Il est plus accessible à tous de découvrir la vacuité, la spatialité innée du corps. Lorsque celle-ci est vue, la puissance du mental est coupée à sa source.
Dans l’exploration des sensations corporelles, dans le décentrage des perceptions vers notre être global, le mental s’apaise et retrouve sa juste place. Par ailleurs, souvent nous croyons ressentir, mais nous avons en général une image mentale de nos perceptions. Cette danse permet de dépasser ces images et pensées que nous avons de notre corps, de nos perceptions et du mouvement. De la même façon nous pensons l’écoute, car le son est approprié par notre mental qui le filtre. Vous allez découvrir que vous pouvez par cette danse décentrer la perception du son jusqu’à ne plus être en mesure de le localiser. Ainsi, dans cette perception globale du son et du mouvement, dans cet approfondissement de la perception et du ressenti intérieurs, vous découvrez que quelque chose de plus vaste en vous de non localisable peut prendre le relai sur le contrôle mental. Ainsi cette danse permet de délocaliser l’attention fixée habituellement dans le mental vers la vie plus vaste qui nous anime.
Par la danse, il n’y a plus quelqu’un qui perçoit, qui vit quelque chose, mais pure perception, et la vie qui se vit en vous. Descendez encore dans la profondeur : il n’y a plus de mot pour qualifier le vécu, il n’y a plus vous et votre vécu, il n’y a plus de vécu, juste une conscience vaste qui contient tout, est tout et perçoit tout. Plongez encore plus profond, et vous pouvez voir que cet espace, cette conscience vaste qui contient tout, c’est vous. Alors nous devenons la danse elle-même, le mouvement lui-même, la vie même, le silence même, la vacuité même, c’est à dire ce rien qui contient, perçoit et sous-tend tout.
Cette danse est donc une puissante pratique pour commencer ou approfondir le nécessaire chemin de dés-identification du mental, du corps et des émotions.
Une invitation à la beauté, à l’intimité et à l’unité
Cette danse est une invitation à la beauté, la vôtre, celle du mouvement, de la musique qui peut accompagner cette danse. Dans la perception fine, on se met à toucher vraiment le monde. La danse donne de la densité à l’invisible, et on se met à percevoir la texture de l’instant, la densité physique de la présence. Dans le mouvement lent et de plus en plus présent, on découvre un contact profond avec l’instant, on entre alors dans une intimité douce avec nous-même et ce qui est en train d’être vécu, mais aussi avec le monde extérieur. Nous pouvons percevoir notre unité au monde.
S’abandonner au mouvement, ne plus résister, ne plus refuser, ne plus retenir, ne plus s’approprier, dire oui ou simplement voir le refus et la résistance. Lorsque nous cessons de nous impliquer ou de nous approprier son mouvement, la vie se joue à travers nous librement.
Dans cette présence vibrante, la vie devient jeu, mouvement, variations subtiles et constante source d’émerveillement.
Alors nous pouvons expérimenter l'état naturel, inhérent à chaque être et qu'on appelle aussi présence profonde au monde.