Faut-il faire un effort pour être ?

Faut-il faire un effort pour être ?
Pour nous maintenir dans la présence ?
La présence, être, est sans effort,
c'est notre état le plus naturel qui soit.
Nous faisons par contre à chaque instant
beaucoup d’efforts pour nous en extraire,
nous laissant l’illusion
que c’est par l’effort d’attention
que nous pouvons nous y maintenir.
Avec le temps,
passé l’enfance,
nous avons perdu peu à peu l’habitude
d’habiter simplement cet espace.
Notre mental nous fait croire
par ses pensées, ses attractions, ses croyances, ses peurs,
que nous n’y sommes pas.
C’est pourquoi il est possible de dire
que nous ne pouvons nous rapprocher
de cet état naturel,
puisqu’il nous est intrinsèque,
et que nous y sommes déjà.
Mais nous pouvons croire que nous nous en éloignons
par les subterfuges, les histoires, les jeux d'appropriations,
les attractions et les fixations du mental.
Lorsqu’on n’a encore pas ou peu accès
à cette simplicité d'être,
alors il est vrai que des efforts sont nécessaires,
pour apprendre à tourner à nouveau,
avec douceur et subtilité,
notre conscience vers notre propre centre,
Ou plutôt pour désapprendre, déconditionner, "dé-faire",
ces mécanismes qui nous extraient de notre présence naturelle.
Peu à peu se dévoile
la puissance du mécanisme d’attraction
qui nous maintient en dehors de nous-même,
puis son absurdité,
enfin son inutilité.
Lorsque la présence s’installe,
il est possible,
à partir de la présence profonde,
d’observer comment les pensées
peuvent à nouveau capter l’attention
et nous en « déloger ».
Puis la présence se renforce,
et peu à peu être absorbe tout ce que vous croyez être,
le mental y compris.
Alors,
on peut découvrir
que la pensée, les subterfuges du mental,
n’empêchent en rien la présence, l’état naturel.
que cela ne nous en éloigne pas.
Car la pensée
n’est qu’un mouvement de la conscience
au sein d’elle-même.
La présence demeure.
Elle est si naturelle !
Evidence pure.
Dans cette présence sans effort,
l’idée d’être ailleurs ou de vouloir vivre autre chose autrement
n’existe même pas.
Séverine Millet - Septembre 2015
Pour nous maintenir dans la présence ?
La présence, être, est sans effort,
c'est notre état le plus naturel qui soit.
Nous faisons par contre à chaque instant
beaucoup d’efforts pour nous en extraire,
nous laissant l’illusion
que c’est par l’effort d’attention
que nous pouvons nous y maintenir.
Avec le temps,
passé l’enfance,
nous avons perdu peu à peu l’habitude
d’habiter simplement cet espace.
Notre mental nous fait croire
par ses pensées, ses attractions, ses croyances, ses peurs,
que nous n’y sommes pas.
C’est pourquoi il est possible de dire
que nous ne pouvons nous rapprocher
de cet état naturel,
puisqu’il nous est intrinsèque,
et que nous y sommes déjà.
Mais nous pouvons croire que nous nous en éloignons
par les subterfuges, les histoires, les jeux d'appropriations,
les attractions et les fixations du mental.
Lorsqu’on n’a encore pas ou peu accès
à cette simplicité d'être,
alors il est vrai que des efforts sont nécessaires,
pour apprendre à tourner à nouveau,
avec douceur et subtilité,
notre conscience vers notre propre centre,
Ou plutôt pour désapprendre, déconditionner, "dé-faire",
ces mécanismes qui nous extraient de notre présence naturelle.
Peu à peu se dévoile
la puissance du mécanisme d’attraction
qui nous maintient en dehors de nous-même,
puis son absurdité,
enfin son inutilité.
Lorsque la présence s’installe,
il est possible,
à partir de la présence profonde,
d’observer comment les pensées
peuvent à nouveau capter l’attention
et nous en « déloger ».
Puis la présence se renforce,
et peu à peu être absorbe tout ce que vous croyez être,
le mental y compris.
Alors,
on peut découvrir
que la pensée, les subterfuges du mental,
n’empêchent en rien la présence, l’état naturel.
que cela ne nous en éloigne pas.
Car la pensée
n’est qu’un mouvement de la conscience
au sein d’elle-même.
La présence demeure.
Elle est si naturelle !
Evidence pure.
Dans cette présence sans effort,
l’idée d’être ailleurs ou de vouloir vivre autre chose autrement
n’existe même pas.
Séverine Millet - Septembre 2015