La fin de la recherche
Quand la recherche intérieure devient verticale
Un jour le chercheur s'arrête.
Il cesse d'être le moteur
De la recherche intérieure.
Le chemin continue,
Mais il devient pure investigation,
Sans direction,
Sans destination, ni but.
Il n'est plus dénaturé
Par des objectifs spirituels
A atteindre.
Ne reste plus
Que le pure plaisir et l'intense désir de se connaitre
Toujours plus,
Au plus profond de notre être.
La recherche s'est retournée intégralement
Vers l'intérieur.
Il n'y a plus l'illusion que quelqu'un (un enseignant)
Ou quelque chose (une pratique)
Peut nous donner
Quelque chose
Que nous n'avons pas.
Le chercheur est un énième personnage mental
Auquel nous nous identifions souvent.
Il prend la place du maitre intérieur,
Dirige notre quête,
Et peut devenir un vrai tirant.
Tendu vers un but,
Nous maintenant dans le future par ses attentes,
Et dans le passé auquel il se réfère et se compare,
Il nous fait manquer l'instant présent.
Pour le déloger,
Il suffit d'en prendre conscience,
Tant de son existence que de son pouvoir sur nous.
Le chercheur est bâti sur différents mécanismes :
Vouloir autre chose que ce qui est là
Est souvent son moteur.
Mais il peut aussi se nourrir
D'un manque de reconnaissance,
De toutes sortes de peurs,
Du fait de se comparer à d'autres chercheurs,
Mais SURTOUT,
De la croyance que ce que nous cherchons
Et ailleurs qu'ici même,
En cet instant et en nous.
Car le chercheur nous met dans un devenir
Qui nous fait manquer notre vérité la plus intime.
Peu à peu, nous délogeons le chercheur
Par notre clarté accrue de sa tyrannie.
C'est un dure à cuire,
On le croit mort et le revoilà,
Plus vaillant, plus fort,
Avec un nouveau projet spirituel.
Or ce que nous cherchons se trouve
Dans l'abandon de toute recherche,
Et dans un inconnu de tous les instants.
Mais n'oublions pas que notre chercheur intérieur
Mérite toute notre gratitude,
Car, à sa façon,
Il a joué son rôle.
Simplement,
Il y a un moment où la recherche doit cesser,
Parce qu'on ne peut chercher toute sa vie,
Parce qu'il faut trouver.
Alors simplement,
Avec douceur et délicatesse,
Glissons-nous à la racine de
Ce qui en nous cherche.
Revenons au centre,
Au coeur de nous-même,
La où notre trésor n'attend que nous pour être vécu.
Il cesse d'être le moteur
De la recherche intérieure.
Le chemin continue,
Mais il devient pure investigation,
Sans direction,
Sans destination, ni but.
Il n'est plus dénaturé
Par des objectifs spirituels
A atteindre.
Ne reste plus
Que le pure plaisir et l'intense désir de se connaitre
Toujours plus,
Au plus profond de notre être.
La recherche s'est retournée intégralement
Vers l'intérieur.
Il n'y a plus l'illusion que quelqu'un (un enseignant)
Ou quelque chose (une pratique)
Peut nous donner
Quelque chose
Que nous n'avons pas.
Le chercheur est un énième personnage mental
Auquel nous nous identifions souvent.
Il prend la place du maitre intérieur,
Dirige notre quête,
Et peut devenir un vrai tirant.
Tendu vers un but,
Nous maintenant dans le future par ses attentes,
Et dans le passé auquel il se réfère et se compare,
Il nous fait manquer l'instant présent.
Pour le déloger,
Il suffit d'en prendre conscience,
Tant de son existence que de son pouvoir sur nous.
Le chercheur est bâti sur différents mécanismes :
Vouloir autre chose que ce qui est là
Est souvent son moteur.
Mais il peut aussi se nourrir
D'un manque de reconnaissance,
De toutes sortes de peurs,
Du fait de se comparer à d'autres chercheurs,
Mais SURTOUT,
De la croyance que ce que nous cherchons
Et ailleurs qu'ici même,
En cet instant et en nous.
Car le chercheur nous met dans un devenir
Qui nous fait manquer notre vérité la plus intime.
Peu à peu, nous délogeons le chercheur
Par notre clarté accrue de sa tyrannie.
C'est un dure à cuire,
On le croit mort et le revoilà,
Plus vaillant, plus fort,
Avec un nouveau projet spirituel.
Or ce que nous cherchons se trouve
Dans l'abandon de toute recherche,
Et dans un inconnu de tous les instants.
Mais n'oublions pas que notre chercheur intérieur
Mérite toute notre gratitude,
Car, à sa façon,
Il a joué son rôle.
Simplement,
Il y a un moment où la recherche doit cesser,
Parce qu'on ne peut chercher toute sa vie,
Parce qu'il faut trouver.
Alors simplement,
Avec douceur et délicatesse,
Glissons-nous à la racine de
Ce qui en nous cherche.
Revenons au centre,
Au coeur de nous-même,
La où notre trésor n'attend que nous pour être vécu.