Il n'y a pas de ligne d'arrivée !

Je sais que le chemin vers soi est parfois difficile et qu’il peut sembler long.
En réalité, la difficulté du chemin tient dans le fait que nous espérons toujours autre chose.
Nous espérons arriver quelque part, nous attendons la ligne d’arrivée, le truc qu’on va pouvoir appeler « éveil » ou « amour » ou « joie », un truc qu’on va enfin avoir et pouvoir garder pour toujours.
L’insatisfaction voire la souffrance se nichent dans cette éternelle tension vers un devenir, un future hypothétique, une nouvelle expérience qui semble nous échapper constamment.
Or il faut comprendre qu'il n'y a pas d'endroit où nous pouvons arriver, pas d'état spécifique à réaliser et qu'il n'y a jamais rien d'acquis parce que justement ce que nous sommes n'est pas une acquisition ni un état, c’est notre substance, notre essence même.
Il y a parfois des maturations, des prises de consciences plus fortes que d’autres.
Soit.
Mais il faut voir le chemin comme un processus de maturation, pas comme une direction vers un endroit où se rendre.
C’est un chemin vertical, dans nos profondeurs, à la rencontre de nous-même.
Et il n’y a pas de ligne d’arrivée.
A chaque fois que vous trouvez quelque chose, sachez que vous allez le perdre, parce que la vie est mouvement.
A chaque fois que vous vivez un état, vous allez aussi le perdre, parce que toute expérience retourne nécessairement là d’où elle vient, à sa source.
Tout ce qui semble acquis, compris, peut être perdu.
Le seul « endroit » où vous pouvez arriver, la seule « stabilité » que vous pouvez atteindre, c’est quand vous aurez renoncé profondément à ce que quelque chose soit stable, à ce que quelque chose se passe et que vous aurez totalement abandonné l’idée de trouver quelque chose.
Qu’il n’y ai aucun endroit où être, aucune ligne d’arrivée peut faire très peur, j’en ai conscience, car c'est un vrai saut dans l’inconnu. Mais en réalité, si on accepte qu'il n'y a pas d'état fixe ou stable, qu'il n'y a pas un vécu à avoir, cela devient jeu, cela devient vie, cela devient liberté.
Alors quand c’est difficile (et parfois ça l’est, et pour moi aussi ça l’est parfois même si je dois admettre que le sens du mot « difficile » à perdu son sens premier), vous pouvez aussi ne pas vous infliger une double peine en vous jugeant de ne pas être assez ceci, ou assez cela.
La sensation de difficulté vient de notre résistance et de nos attentes, et parfois nous ne pouvons pas faire autrement que résister.
Nous pouvons juste voir la résistance ou l’attente, et apprendre à l’écouter, à la rencontrer. C'est indispensable d'investiguer ce mécanisme qui veut toujours autre chose.
La profondeur du regard est sans fin, la vie invitera toujours chacun, quelle que soit sa maturation, quel que soit l’éveil dont il se revendique, à revisiter ce qu'il croit avoir vu ou compris.
Toutes nos compréhensions, tous nos savoirs, toutes nos expériences ont vocation à être lâchés à un moment où à un autre.
Et c'est uniquement de cette façon que notre coeur s'ouvre à l'amour, comme un diamant qui doit être poli et encore poli jusqu'à la transparence et la nudité totale de l'être.
Et vous ne pouvez rien faire d’autre qu’être le témoin profondément vivant de ça.
Et qu’être vous-même vécu par le chemin.
En réalité, la difficulté du chemin tient dans le fait que nous espérons toujours autre chose.
Nous espérons arriver quelque part, nous attendons la ligne d’arrivée, le truc qu’on va pouvoir appeler « éveil » ou « amour » ou « joie », un truc qu’on va enfin avoir et pouvoir garder pour toujours.
L’insatisfaction voire la souffrance se nichent dans cette éternelle tension vers un devenir, un future hypothétique, une nouvelle expérience qui semble nous échapper constamment.
Or il faut comprendre qu'il n'y a pas d'endroit où nous pouvons arriver, pas d'état spécifique à réaliser et qu'il n'y a jamais rien d'acquis parce que justement ce que nous sommes n'est pas une acquisition ni un état, c’est notre substance, notre essence même.
Il y a parfois des maturations, des prises de consciences plus fortes que d’autres.
Soit.
Mais il faut voir le chemin comme un processus de maturation, pas comme une direction vers un endroit où se rendre.
C’est un chemin vertical, dans nos profondeurs, à la rencontre de nous-même.
Et il n’y a pas de ligne d’arrivée.
A chaque fois que vous trouvez quelque chose, sachez que vous allez le perdre, parce que la vie est mouvement.
A chaque fois que vous vivez un état, vous allez aussi le perdre, parce que toute expérience retourne nécessairement là d’où elle vient, à sa source.
Tout ce qui semble acquis, compris, peut être perdu.
Le seul « endroit » où vous pouvez arriver, la seule « stabilité » que vous pouvez atteindre, c’est quand vous aurez renoncé profondément à ce que quelque chose soit stable, à ce que quelque chose se passe et que vous aurez totalement abandonné l’idée de trouver quelque chose.
Qu’il n’y ai aucun endroit où être, aucune ligne d’arrivée peut faire très peur, j’en ai conscience, car c'est un vrai saut dans l’inconnu. Mais en réalité, si on accepte qu'il n'y a pas d'état fixe ou stable, qu'il n'y a pas un vécu à avoir, cela devient jeu, cela devient vie, cela devient liberté.
Alors quand c’est difficile (et parfois ça l’est, et pour moi aussi ça l’est parfois même si je dois admettre que le sens du mot « difficile » à perdu son sens premier), vous pouvez aussi ne pas vous infliger une double peine en vous jugeant de ne pas être assez ceci, ou assez cela.
La sensation de difficulté vient de notre résistance et de nos attentes, et parfois nous ne pouvons pas faire autrement que résister.
Nous pouvons juste voir la résistance ou l’attente, et apprendre à l’écouter, à la rencontrer. C'est indispensable d'investiguer ce mécanisme qui veut toujours autre chose.
La profondeur du regard est sans fin, la vie invitera toujours chacun, quelle que soit sa maturation, quel que soit l’éveil dont il se revendique, à revisiter ce qu'il croit avoir vu ou compris.
Toutes nos compréhensions, tous nos savoirs, toutes nos expériences ont vocation à être lâchés à un moment où à un autre.
Et c'est uniquement de cette façon que notre coeur s'ouvre à l'amour, comme un diamant qui doit être poli et encore poli jusqu'à la transparence et la nudité totale de l'être.
Et vous ne pouvez rien faire d’autre qu’être le témoin profondément vivant de ça.
Et qu’être vous-même vécu par le chemin.