La méditation et la tranquillité

Il y a souvent une grande confusion à propos de l’idée de trouver la tranquillité, la paix intérieure.
Nous avons tendance à rechercher cette tranquillité par des pratiques ou des méthodes qui ont pour objet de nous tranquilliser, de nous rendre paisible.
Ce faisant, même si nous n’en avons souvent pas conscience, nous passons à côté de la vraie tranquillité.
Ce faisant, nous trouvons une forme de calme intérieur qui nous quitte souvent dès que nous sortons de notre pratique ou lorsqu’un évènement ou une émotion déplaisante survient.
Car par la pratique nous apaisons ce qui est in-tranquille, mais l'in-tranquille peut revenir l'instant d'après.
Ou bien nous créons un nouveau personnage mental, un témoin qui observe et nous maintient en dehors de notre vécu, créant ainsi une distance superficielle qui nous laisse croire que nous sommes tranquille alors que nous sommes juste déconnecté.
Nous devons trouver la tranquillité en nous-même, non pas comme un état construit, à maintenir, mais comme une évidence qui sous-tend tout, même l’agitation, même le « chaos » intérieur.
Un jour que je venais de m’assoir en méditation, j’ai posé mon attention sur le chaos que je ressentais en moi, et j’ai alors soudain pris conscience que si ce chaos était présent en cet instant c’est qu’il ne pouvait pas en être autrement.
Ce qui se présente à chaque instant est inévitable. Le comprendre profondément ouvre la porte à la vraie tranquillité.
C’est avec ce genre de prise de conscience que la pratique de la médiation commence : être tranquille c’est laisser tout en l’état - « merci de laisser les lieux dans l’état où vous les avez trouvé en entrant », et bien oui c’est exactement cela, la méditation :-)
Lorsque tout est laissé en l’état, nous pouvons juste être, et vivre l’instant simplement.
Les premiers temps nous allons nous rendre compte que nous faisons à chaque seconde de multiples tentatives pour modifier notre état intérieur, pour respirer mieux, avoir moins de pensées et nous tranquilliser.
Ces tentatives sont tout autant de moyens pour éviter ou transformer le réel et le vécu direct et sans filtre de la réalité - pou éviter la véritable présence.
Ces tentatives sont tous les mouvements que notre mental fait pour manipuler le réel, le contrôler, y apposer sa volonté personnelle et son pouvoir et éviter ce qui lui (nous) fait le plus peur : la vie.
Le « témoin » peut faire partie de ces tentatives d’éviter le réel, notamment quand ce témoin est en fait un moyen de contrôler nos émotions par exemple, ou d’éviter quelque chose qui nous fait très peur.
La vigilance, la constance et la patience sont donc de mise.
C’est en observant ces tentatives de plus en plus finement que peu à peu elles vont se dévoiler dans toute leur mécanique puis peu à peu cesser : notre espace intérieur va alors se clarifier, s’ouvrir, pour dévoiler la tranquillité même qui réside dans le coeur de chacun.
Lorsque nous cessons de manipuler l’instant, c’est à dire de faire toutes ces tentatives pour éviter notre vécu dans l’instant, nous pouvons nous déposer en nous-même, simplement, et vivre la vie directement - être la vie même, la présence même.
Alors nous pouvons découvrir que cet instant même contient aussi les multiples tentatives pour lui échapper, tout comme la tranquillité contient le chaos.
Nous avons tendance à rechercher cette tranquillité par des pratiques ou des méthodes qui ont pour objet de nous tranquilliser, de nous rendre paisible.
Ce faisant, même si nous n’en avons souvent pas conscience, nous passons à côté de la vraie tranquillité.
Ce faisant, nous trouvons une forme de calme intérieur qui nous quitte souvent dès que nous sortons de notre pratique ou lorsqu’un évènement ou une émotion déplaisante survient.
Car par la pratique nous apaisons ce qui est in-tranquille, mais l'in-tranquille peut revenir l'instant d'après.
Ou bien nous créons un nouveau personnage mental, un témoin qui observe et nous maintient en dehors de notre vécu, créant ainsi une distance superficielle qui nous laisse croire que nous sommes tranquille alors que nous sommes juste déconnecté.
Nous devons trouver la tranquillité en nous-même, non pas comme un état construit, à maintenir, mais comme une évidence qui sous-tend tout, même l’agitation, même le « chaos » intérieur.
Un jour que je venais de m’assoir en méditation, j’ai posé mon attention sur le chaos que je ressentais en moi, et j’ai alors soudain pris conscience que si ce chaos était présent en cet instant c’est qu’il ne pouvait pas en être autrement.
Ce qui se présente à chaque instant est inévitable. Le comprendre profondément ouvre la porte à la vraie tranquillité.
C’est avec ce genre de prise de conscience que la pratique de la médiation commence : être tranquille c’est laisser tout en l’état - « merci de laisser les lieux dans l’état où vous les avez trouvé en entrant », et bien oui c’est exactement cela, la méditation :-)
Lorsque tout est laissé en l’état, nous pouvons juste être, et vivre l’instant simplement.
Les premiers temps nous allons nous rendre compte que nous faisons à chaque seconde de multiples tentatives pour modifier notre état intérieur, pour respirer mieux, avoir moins de pensées et nous tranquilliser.
Ces tentatives sont tout autant de moyens pour éviter ou transformer le réel et le vécu direct et sans filtre de la réalité - pou éviter la véritable présence.
Ces tentatives sont tous les mouvements que notre mental fait pour manipuler le réel, le contrôler, y apposer sa volonté personnelle et son pouvoir et éviter ce qui lui (nous) fait le plus peur : la vie.
Le « témoin » peut faire partie de ces tentatives d’éviter le réel, notamment quand ce témoin est en fait un moyen de contrôler nos émotions par exemple, ou d’éviter quelque chose qui nous fait très peur.
La vigilance, la constance et la patience sont donc de mise.
C’est en observant ces tentatives de plus en plus finement que peu à peu elles vont se dévoiler dans toute leur mécanique puis peu à peu cesser : notre espace intérieur va alors se clarifier, s’ouvrir, pour dévoiler la tranquillité même qui réside dans le coeur de chacun.
Lorsque nous cessons de manipuler l’instant, c’est à dire de faire toutes ces tentatives pour éviter notre vécu dans l’instant, nous pouvons nous déposer en nous-même, simplement, et vivre la vie directement - être la vie même, la présence même.
Alors nous pouvons découvrir que cet instant même contient aussi les multiples tentatives pour lui échapper, tout comme la tranquillité contient le chaos.