Qui ou que suis-je ?

Je suis…
ce que je suis en train d’être.
Oh joie !
Quelle plénitude !
Je n’ai besoin de rien d’autre.
Et aussi,
ouverture sur le monde,
conscience d’être,
être.
Disponibilité à l’instant,
l’instant lui-même,
toute émergence du vivant dans l’instant.
Espace immobile,
mouvements incessants et bruits du monde.
Ce qui regarde, perçoit, contient.
Je suis à la fois…
toujours la même, continuité, immuable,
et aussi jamais la même, discontinuité,
que je contiens,
qui ne me définis pas mais est de même essence.
Si je me laisse prendre dans la discontinuité,
dans des parties de moi en mouvement,
émotion,
souffrance,
sensation,
croyance,
personnage psychologique,
pensée,
corps,
je suis prise dans l’infiniment petit, son potentiel chaos, sa complexité.
Si je me dépose dans ma propre immobilité,
dans ma totalité d’être,
dans ma globalité,
dans ce qui jamais ne change,
infiniment grand,
tout devient simple et silencieux,
plein,
même au sein du chaos et de la désespérance la plus profonde.
Mais même au sein même de la discontinuité,
l’émotion, la tension, la souffrance, la pensée,
en la vivant en plein coeur et inconditionnellement,
sans la mettre à distance,
sans la déformer,
de façon directe et crue,
je rencontre la même immobilité,
le même silence, le même espace tranquille
qui imprègne tout, habite tout.
Alors je peux être tout cela,
ce qui est mouvement et ce qui ne l’est pas.
Ce qui perçoit, l’objet perçu et la perception elle-même.
Juste Cela.
Il faut apprendre à regarder et à rencontrer,
au delà des évidences premières,
ce qui est plus profondément réel en cet instant.
Alors ne cherche pas à comprendre qui tu es,
ne cherche pas à partir de ce que tu sais,
ne cherche pas non plus à savoir.
Explore cela à partir de tes perceptions,
ouvre ton écoute intérieure à toi-même,
tu te trouveras toujours et uniquement
dans le non savoir.
ce que je suis en train d’être.
Oh joie !
Quelle plénitude !
Je n’ai besoin de rien d’autre.
Et aussi,
ouverture sur le monde,
conscience d’être,
être.
Disponibilité à l’instant,
l’instant lui-même,
toute émergence du vivant dans l’instant.
Espace immobile,
mouvements incessants et bruits du monde.
Ce qui regarde, perçoit, contient.
Je suis à la fois…
toujours la même, continuité, immuable,
et aussi jamais la même, discontinuité,
que je contiens,
qui ne me définis pas mais est de même essence.
Si je me laisse prendre dans la discontinuité,
dans des parties de moi en mouvement,
émotion,
souffrance,
sensation,
croyance,
personnage psychologique,
pensée,
corps,
je suis prise dans l’infiniment petit, son potentiel chaos, sa complexité.
Si je me dépose dans ma propre immobilité,
dans ma totalité d’être,
dans ma globalité,
dans ce qui jamais ne change,
infiniment grand,
tout devient simple et silencieux,
plein,
même au sein du chaos et de la désespérance la plus profonde.
Mais même au sein même de la discontinuité,
l’émotion, la tension, la souffrance, la pensée,
en la vivant en plein coeur et inconditionnellement,
sans la mettre à distance,
sans la déformer,
de façon directe et crue,
je rencontre la même immobilité,
le même silence, le même espace tranquille
qui imprègne tout, habite tout.
Alors je peux être tout cela,
ce qui est mouvement et ce qui ne l’est pas.
Ce qui perçoit, l’objet perçu et la perception elle-même.
Juste Cela.
Il faut apprendre à regarder et à rencontrer,
au delà des évidences premières,
ce qui est plus profondément réel en cet instant.
Alors ne cherche pas à comprendre qui tu es,
ne cherche pas à partir de ce que tu sais,
ne cherche pas non plus à savoir.
Explore cela à partir de tes perceptions,
ouvre ton écoute intérieure à toi-même,
tu te trouveras toujours et uniquement
dans le non savoir.