Se rendre au vivant que je suis

Souvenons-nous…
de la petite fille ou du petit garçon que nous étions, vers trois, quatre ans.
Nous étions tellement vivant(e) !
Il n’y avait pas en nous de distinction entre nous-même et ce que nous vivions.
Il n’y avait pas nous et la vie, concepts d’adulte.
Nous étions la vie même, et celle-ci agissait librement à travers nous.
Nous vivions l’instant qui se présentait, sans aucun commentaire, sans jugement, sans rejet ni appropriation, sans notion de bien ou de mal, juste le vécu direct de chaque moment.
Un vécu intense, vibrant, curieux de tout.
Nous ne savions pas raconter notre journée, car seul l’instant comptait.
Nous étions l’instant.
Nous étions un espace libre au sein duquel toute expérience pouvait éclore, se vivre puis retourner à sa source et y disparaitre sans regret, sans manque, sans stratégie d’un après, sans idée d’un future à construire.
Nous étions une conscience en éclosion, heureuse d’explorer notre corps, nos émotions et le monde, une conscience brute, libre et spontanée.
Sauvage puisqu’indomptée.
Encore libre de l’idée, du concept, de la croyance même d’être une personne séparée de cette vie qui nous anime et qui nous constitue.
Nous étions la liberté même. Et nous sommes toujours cela.
Nous l'avons simplement perdu de vu.
Notre regard, nos perceptions se sont tournés ailleurs,
captés par les mouvements et les attractions incessantes du mental.
Retrouver l'enfant
exige de nous un don de soi total au vivant que nous sommes.
Alors en cet instant,
Es-tu prêt à laisser toute tes tentatives d'échapper à toi-même et au vivant que tu es ?
Et à embrasser la vie telle qu'elle se présente à toi ?
C'est dans ce don de soi au Soi
Et de Soi au soi,
Dans cet embrassement de toutes les parties de toi-même
et dans cet abandon à ce qui est
Que l'alchimie du vivant se fait.
Mais pour cela il faudra que tu laisse
Tout ce qui en toi saisit, rejette, retient,
Tout ce qui en toi commente, juge, compare,
Tout ce qui en toi veut et contrôle.
Il faudra aussi laisser ton savoir et ton besoin de comprendre.
Peux-tu faire ça
Juste l'espace d'une seule seconde ?
Tu sais un peu comme font les enfants :
Un défi, un jeu.
Alors,
Dans ce contact direct avec la vie,
Plus aucun filtre.
Totalement nu avec notre vécu,
La vie peut émerger,
Dans une infinité de formes et de couleurs.
Et en cet instant,
Plus rien ne nous sépare
De nous-même.
de la petite fille ou du petit garçon que nous étions, vers trois, quatre ans.
Nous étions tellement vivant(e) !
Il n’y avait pas en nous de distinction entre nous-même et ce que nous vivions.
Il n’y avait pas nous et la vie, concepts d’adulte.
Nous étions la vie même, et celle-ci agissait librement à travers nous.
Nous vivions l’instant qui se présentait, sans aucun commentaire, sans jugement, sans rejet ni appropriation, sans notion de bien ou de mal, juste le vécu direct de chaque moment.
Un vécu intense, vibrant, curieux de tout.
Nous ne savions pas raconter notre journée, car seul l’instant comptait.
Nous étions l’instant.
Nous étions un espace libre au sein duquel toute expérience pouvait éclore, se vivre puis retourner à sa source et y disparaitre sans regret, sans manque, sans stratégie d’un après, sans idée d’un future à construire.
Nous étions une conscience en éclosion, heureuse d’explorer notre corps, nos émotions et le monde, une conscience brute, libre et spontanée.
Sauvage puisqu’indomptée.
Encore libre de l’idée, du concept, de la croyance même d’être une personne séparée de cette vie qui nous anime et qui nous constitue.
Nous étions la liberté même. Et nous sommes toujours cela.
Nous l'avons simplement perdu de vu.
Notre regard, nos perceptions se sont tournés ailleurs,
captés par les mouvements et les attractions incessantes du mental.
Retrouver l'enfant
exige de nous un don de soi total au vivant que nous sommes.
Alors en cet instant,
Es-tu prêt à laisser toute tes tentatives d'échapper à toi-même et au vivant que tu es ?
Et à embrasser la vie telle qu'elle se présente à toi ?
C'est dans ce don de soi au Soi
Et de Soi au soi,
Dans cet embrassement de toutes les parties de toi-même
et dans cet abandon à ce qui est
Que l'alchimie du vivant se fait.
Mais pour cela il faudra que tu laisse
Tout ce qui en toi saisit, rejette, retient,
Tout ce qui en toi commente, juge, compare,
Tout ce qui en toi veut et contrôle.
Il faudra aussi laisser ton savoir et ton besoin de comprendre.
Peux-tu faire ça
Juste l'espace d'une seule seconde ?
Tu sais un peu comme font les enfants :
Un défi, un jeu.
Alors,
Dans ce contact direct avec la vie,
Plus aucun filtre.
Totalement nu avec notre vécu,
La vie peut émerger,
Dans une infinité de formes et de couleurs.
Et en cet instant,
Plus rien ne nous sépare
De nous-même.